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Mamadou Ciré DIA - Podor - Sénégal

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Mamadou Ciré DIA - Podor - Sénégal
17 avril 2017

CURRICULUM VITAE

DIPLOME ET  ETUDES CORANIQUES

jusqu'en 1960 : Etudes coraniques

  • Chez Thierno Ciré DIA à Diaranguel
  • Chez Thierno Hamdou RABI à Médina Ndiathebé
  • Chez Thierno Ousmane QUIDA à Horéfondé
  • Chez Thierno Mamadou BOCAR Kahédi en Mauritanie

1968-1971 : CAP cours du soir Alliance Française à Sorbonne (Paris-France)


EXPERIENCES PROFESIONNELLES

1967 (juin) : Départ pour la France : employé aux Moulins Sentenac à Carpentras (Marseille) sous la direction de M. Jean SENTENAC  
1976-1988 : Employé à la Mutuelle d’Assurance des Commerçants et d’Industrie de France (M.A.C.I.F) à St Etienne
1988-1998 : Mutation à Lyon au service du courrier et intendance de la direction régionale et des relations extérieurs de la M.A.C.I.F -Rhône-Alpes


EXPERIENCES SYNDICALES

1971-1979 : Militant de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), élu comme délégué du personnel de la M.A.C.I.F de Rhône-Alpes
1976-1988 : Représentant syndical au Comité d’Etablissement (C.E) de la M.A.C.IF de Rhône-Alpes
1976-1988 : Représentant de la CFDT au Comité Hygiène et Sécurité du Travail de la MACIF pour le département Rhône-Alpes

 

EXPERIENCES POLITIQUES

1958-1967 : Militant P. R.A  Sénégal / section port de Dakar : membre comité d’action
1988-1998 : Délégué à l’immigration auprès du secrétaire général de la Fédération du Parti Socialiste de la Loire, professeur Michel DEBOUT
1983-1989 : Conseiller municipal Union de la gauche française dans la commune d’Andrezieux Boutheon, sixième sur la liste
2002-2009 :Conseiller communauté rurale de Pété, candidat pour le poste de président de la communauté rurale de Pété
2007 : Candidat titulaire d’AJ/ PADS au poste de député du département de Podor
2009 à nos jours : Secrétaire général AJ/PADS du département de Podor


EXPERIENCES VIE ASSOCIATIVE

1983-1988 : Responsabilités

  • Président de l’Association des Travailleurs Africains unis du Forez à Saint-Etienne dans la Loire
  • Représentant du PADC (Pana Africain pour le Développement) en Europe nommé par l’ancien ministre et secrétaire à la présidence de la république du Sénégal, M. Oumar WELE
  • Représentant au Sénégal de Solidarité Nationale et Internationale (fondation de Danielle Mitterrand, épouse du Président Français François MITTERRAND)

1988-1999 : Responsabilités et réalisations

  • Vice-président de la Fondation Coup de pilon (Fondation de Majemouth DIOP) à Lyon (Rhône)
  • Vice-président de l’Association des Sénégalais de Rhône-Alpes
  • Jumelage Nord-Sud entre Diaranguel (Sénégal) et Saint-Pierre-de-Bœuf (France)
  • Jumelage entre le collège de Ndioum (Sénégal, Région de St Louis) et le collège de Salaise-sur-Sanne (France)
  • Jumelage Quinonkenou (Mali) et Roche-La-Mollière (France)

1999-2000 : Communauté rurale de Pété

  • Organisateur des assises de Saldé en Mai 1999
  • Fondateur de la Fédération des Associations de Développement de la communauté rurale de Pété (arrondissement de Saldé) et de la Fédération des Associations de Développement du département de Podor
  • Création de la mutuelle des émigrés et assistance médicale à Pété


1999- : Président des associations villageoises de l’arrondissement de Saldé
Missions :

  • Aider les associations villageoises à s’organiser et à se former pour  mieux accéder à l’information;
  • Faciliter l’obtention d’appui aux organisations communautaires de base regroupant 45 villages, 60 A.V.D (Associations Villageoises de Développement), des G.P.F (Groupement de Promotion Féminine), des A.S.C (association des jeunes) dans l’arrondissement de Saldé  (département de Podor)
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16 janvier 2015

Retrouvailles : Landing Savané reçoit Yoonu askan Wi

Reprise d'un article paru le 7 janvier dans le quotidien Walf

Va-t-on vers des retrouvailles entre «follistes» ? La question n’est pas saugrenue. Puisque le leader d’Aj/Pads-Authentique Landing Savané vient de rencontrer le Yoonu askan Wi, ceux-là qui avaient été exclus d’Aj/Pads au lendemain de la présidentielle de 2007. Landing ira-t-il à la rencontre de son ancien numéro 2 Mamadou Diop Decroix ? C’est une autre question. De toute façon Decroix se dit disposé à des retrouvailles.

Officiellement, la rencontre entre une délégation du parti de Landing Savané et celle de Yoonu askan Wi entre dans le cadre des démarches entreprises depuis un certain temps pour l’unification de la Gauche sénégalaise. Comme semble d’ailleurs le préciser le communiqué conjoint signé par les deux délégations conduites respectivement par Landing Savané pour Aj/Pads Authentique et Alassane Guissé pour Yoonu askan Wi. «Cette initiative s’inscrit en droite ligne du combat permanent au service du peuple, dans l’ancrage aux côtés des forces de gauche pour le triomphe d’une alternative de progrès, en adéquation avec les idéaux, plus actuels que jamais, d’unité de la Gauche, d’indépendance, de panafricanisme, de démocratie et de socialisme authentiques» signale le communiqué signé par les deux délégations qui se sont rencontrées au siège d’Aj/Pads Authentique.

Seulement en lisant entre les lignes, on peut, sans risque de se tromper, affirmer que cette rencontre est partie pour sceller les retrouvailles de la famille des «follistes» qui s’est disloquée au lendemain de la présidentielle de 2007. En effet, Madièye Mbodj, Hawa Dia Thiam, Joe Diop et leurs camarades initiateurs du mouvement Yoonu askan Wi ont été les premiers à être exclus du parti de Landing Savané au lendemain de la débâcle de leur mentor à la présidentielle. Ils sont, ironie du sort, les premiers que Landing Savané a rencontré mardi dernier sur sa demande. «Les deux délégations, composées de responsables de haut niveau dont des jeunes, des femmes et des doyens du mouvement révolutionnaire tels que Alla Kane, Matar Fofana Niang, Jo Diop et Mamadou Ciré Dia, se sont félicitées de l’esprit de fraternité et de franchise militantes qui a caractérisé la rencontre», ajoute la même sourcequi précise qu’au terme des échanges, les deux délégations «ont décidé de mettre en place un cadre commun et régulier de discussions, autour d’une feuille de route prenant en charge les tâches communes d’autocritique et de bilan, d’élaboration et d’action, en rapport avec les enjeux et défis liés au contexte et aux perspectives. Elles ont convenu, à cet effet, de convoquer une autre rencontre à une date qui sera fixée d’accord parties».

Les retrouvailles sont d’autant plus faciles que Yoonu askan Wi et Aj/Pads Authentique sont dans la mouvance présidentielle.

Mais l’équation dans ses retrouvailles de la famille «follistes» reste le camp de Mamadou Diop Decroix qui dirige l’autre pan qui est resté Aj/Pads. Landing Savané ira-t-il à la rencontre de Mamadou Diop Decroix comme il vient de le faire avec ses ex-militants de Yoonu askan Wi ? «Ce n’est pas exclu puisqu’ après tout Landing et Decroix c’est un compagnonnage de plus de trente ans. En politique il ne faut jamais dire jamais. Landing est très ouvert», confie un des proches de Landing Savané. Son ancien bras droit est aussi dans les mêmes dispositions. «Je suis disposé aux retrouvailles avec Landing Savané», affirmait Mamadou Diop Decroix dans une interview au mois d’octobre dernier.Seulement, même si l’homme fort d’Aj/Pads se dit disposé à renouer un jour avec celui qu’il appelle «mon grand frère», certains de ses amis posent des conditions. La première est que Landing Savané «qui a fait ses preuves et son temps» accepte de se ranger derrière son ancien numéro 2 et «l’aide à rebâtir le parti pour l’intérêt de la gauche sénégalaise».

Georges Nesta DIOP

Retrouvez l'article original sur le site de Walf-groupe http://www.walf-groupe.com/actualites/politique/4337-retrouvailles-landing-savane-recoit-yoonu-askan-wi

5 janvier 2015

Communiqué commun YOONU ASKAN WI et AND-JËF/ PADS

Mouvement pour l’Autonomie Populaire Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme

COMMUNIQUE COMMUN

 

A la demande d’AND-JËF/PADS-Authentique, une délégation de ce parti conduite par son Secrétaire Général M. Landing SAVANE, a été reçue le Mardi 30 Décembre 2014 par une délégation de YOONU ASKAN WI/ Mouvement pour l’Autonomie Populaire, conduite par son Délégué Général M. Alassane GUISSE, à la permanence nationale dudit parti sise aux HLM Grand Yoff-Dakar.

Les deux délégations, composées de responsables de haut niveau dont des jeunes, des femmes et des doyens du mouvement révolutionnaire tels que Alla KANE, Matar Fofana NIANG, Jo DIOP et Mamadou Ciré DIA, se sont félicitées de l’esprit de fraternité et de franchise militantes qui a caractérisé la rencontre. Cette initiative s’inscrit en droite ligne du combat permanent au service du peuple, dans l’ancrage aux cotés des forces de gauche pour le triomphe d’une alternative de progrès, en adéquation avec les idéaux, plus actuels que jamais, d’unité de la Gauche, d’indépendance, de panafricanisme, de démocratie et de socialisme authentiques.

Au terme des échanges, les deux délégations ont décidé de mettre en place un cadre commun et régulier de discussions, autour d’une feuille de route prenant en charge les tâches communes d’autocritique et de bilan, d’élaboration et d’action, en rapport avec les enjeux et défis liés au contexte et aux perspectives. Elles ont convenu, à cet effet, de convoquer une autre rencontre à une date qui sera fixée d’accord parties.

 

Fait à Dakar le 30 Décembre 2014

 

Pour AJ/PADS                                                        Pour AJ/PADS Pour Yoonu Askan Wi

Landing SAVANE                                                        Alassane GUISSE

29 avril 2013

L’érection du département de Podor en Région administrative répond aux exigences de développement économique, social et culturel

Le Département de Podor, vaste d’une superficie plus importante que celles des régions de Kolda, Sédhiou, Fatick et Thiès soit 12 947 km2, d’une population de 341 255 habitants et d’une densité de 25 habitants au km2 est coincé entre le Département de Dagana et la Région de Matam. Ce département aux potentialités immenses qui peut être le grenier et la Californie du Sénégal a besoin de souffler puisqu’il étouffe. Et pour sortir cette zone de sa léthargie, seule son érection en chef lieu de région peut aider ses valeureux fils de profiter de son développement, mieux encore de fixer les milliers de jeunes dans leur terroir.

Sur le plan de la déconcentration administrative, le Département de Podor compte quatre  (4) arrondissements : Thillé Boubacar, Gamadji Saré, Cas Cas et Saldé. Cette zone, fait face à quatre (4) Départements du côté mauritanien. Et, sur le plan de la décentralisation, Podor compte vingt deux (22) collectivités locales, composées de dix (10) Communautés Rurales et de douze (12) Communes.

Sur le plan agricole, sur les 240 000 ha irrigables de la vallée du fleuve Sénégal, 140 000 ha sont localisés dans le seul Département de Podor. Podor a été l’objet d’une série de plans d’aménagement, notamment :

  • Le Plan Directeur de la Rive Gauche de 1998, qui est la base de l’aménagement et de développement de toute la vallée ;
  • Le Plan Directeur du Département de Podor 1983 ;
  • Le Schéma hydraulique pour le développement de Podor 1998 ;
  • L’Etude de faisabilité des Structures de contrôle de l’Eau des Bassins de la Vallée du Fleuve Sénégal 2006 ;
  • L’Etude de faisabilité de Podor 2008.

Le Département dispose d’un réel potentiel productif, lié principalement à une ressource en eau abondante : Fleuve Sénégal, Doué, Gayo et NGallenka. Selon les techniciens, rien que la Communauté Rurale de Guédé Village peut nourrir, à elle seule, le Sénégal en tomates et le Département, à lui seul, peut aussi assurer l’autosuffisance en oignon. Le Cheptel est estimé à 768 410 têtes sur les 1 032 329 que compte l’ensemble de la Région de Saint Louis.

Sur le plan de l’éducation, le Département de Podor dispose de 18 structures préscolaires, 266 écoles élémentaires, 34 Collèges d’Enseignement Général et d’une dizaine de lycées pour la seule inspection départementale de l’éducation nationale de Podor et l’inspection académique de Saint Louis.

Sur le plan sanitaire, Podor dispose de 2 Districts sanitaires :

  • Celui de Podor couvre les arrondissements de Thillé Boubacar et de Gamadji Saré et les communes de la zone.
  • Le district de Pété couvre les arrondissements de Cas Cas et de Saldé et les Communes de cette zone.
  • Un hopital de référence à NDioum.
  • 3 Centres de Santé fonctionnels à Podor, Pété et Galoya Toucouleur et un Centre non fonctionnel à Cas Cas .
  • Aujourd’hui l’ensemble du département compte 51 Postes de Santé et 68 Cases de Santé.

Sur le plan de la Sécurité, Podor dispose d’un camp militaire à Podor, de 3 Brigades de Gendarmerie à Podor, NDioum et Pété.

Sur le plan Protection Civile Podor dispose d’un camp de Sapeurs Pompiers.

Sur le plan de la surveillance de l’économie, Podor dispose de 2 Brigades de Douanes à Podor et à Aéré Lao.

Une Maison d’Arrêt et de Correction existe à Podor.

Tous les services déconcentrés de l’Etat existent à Podor mais sont incapables de satisfaire aux besoins des populations vu leur manque de moyens et leur éloignement pour régler les problèmes avec promptitude. Il faut signaler l’inexistence du service des impôts au niveau du département, on est obligé de se déplacer jusqu’a Dagana qui doit gérer, en plus des collectivités du Département de Dagana, les 22 Collectivités Locales de Podor.

5 ponts ont été construits :

  • le pont El Hadj Seydou Nourou TALL sur le Doué entre NGuia et Podor,
  • le pont de MBoyo Walo sur le Gayo,
  • le pont de Madina NDiathbé sur le Doué,
  • le pont de NGouye sur le Doué et le pont de Fanaye

Le pont de NDioum est en construction.

Sur le plan Communication, Podor dispose de 4 Radios Communautaires :

  • 2 à Pété (Pété FM et Fouta FM),
  • Radio Gaynako à Namarel
  • et Radio Cas Cas.

En dehors des mosquées de type Omarien, de véritables vestiges historiques, de forts coloniaux, des hôtels constituent aussi des atouts touristiques non négligeables.

Podor est aussi ce berceau de la culture du Fouta, pour ne pas dire celui du Sénégal ou de la sous région.

C’est à partir du Département de Podor, que sont partis différents pionniers. Car c’est de Guédé qu’est parti Amadou Boubacar qui alla fonder le royaume du Djolof sous le nom de NDiadiane NDiaye. C’est de Guédé toujours, qu’est parti Barka qui fonda le royaume de Walo Brack. C’est de Diama Alwaly que partit Fodio DEME dont les enfants Ousmane et Abdoulaye fondirent les empires de Haoussa, du Bournou et de Sokoto. C’est de Guédé Wouro qu’est toujours parti Hamady Boubou Barry qui fonda le royaume de Macina. C’est d’Alwar qu’est encore parti El Hadj Oumar qui se tailla un empire de Kaarta à Déguimbéré. On ne peut ne pas citer Alpha Ciré Kane de Saldé, Elimane Boubacar Kane de Dimat, Amadou Sékou de Wouro Mahdiyou, El Hadj Malick, Sérigne Bamba Mbacké, Tamsir Diabiry, Thierno Souleymane Bal, Oumarel Sawa Dondé de Lérabé, etc. (extrait du discours de M. Boubou Sal, Maire de Podor lors de la visite du Président de la République, 15 février 1979).

 

Monsieur le Président de la République, c’est ce département, riche en ressources agricoles et figures emblématiques, qui veut participer au développement du Sénégal et, de son statut de département, on doit l’élever au rang de région administrative.

La déconcentration étant un outil de rénovation de l’action publique territoriale où, souplesse, simplicité et proximité devront rester des paradigmes essentiels, elle est aussi un outil indispensable de résolution des problèmes à un niveau de proximité citoyenne plus pertinent.

Aujourd’hui, ce Département, dépendant de la région de Saint Louis, ne voit ni Gouverneur, ni Chefs de services régionaux. Même à Podor, de tout temps, les services départementaux qui sont sollicités ne cessent de se lamenter de leurs manques criants de moyens. Le département de Podor, c’est aussi le Walo, le Moyen Diéri (Jejeegol) et le Diéri. Où est l’administration de proximité dans tout ça ? Si Tatqui, Ganina, Namarel, Yaré Lao, Gay Kada, NDiayène Peulh et Guélongal ne savent plus à quelle autorité se fier ? Car n’ayant aucun interlocuteur de proximité. Surtout que tous les chefs lieux des Communautés Rurales sont situés sur la Route Nationale N2 sauf celui de Boké Dialloubé qui est à 7 km de la RN2, mais à une centaine de km de NDiayène Peulh et Guélongal. Aucune collectivité locale n’existe dans le Diéri pour diminuer les souffrances des populations de cette partie endémiquement enclavée.

Plusieurs voix se sont élevées pour demander l’érection de Podor en Région administrative. En 2008 à Podor un comité d’initiative dirigé par M. Abdourahmane Niang s’est réuni pour rédiger un mémorandum allant dans ce sens. A cette occasion l’artiste Baba Maal a magnifié l’idée tout en appelant à structurer davantage la base et à élargir les initiatives au reste du département pour un meilleur travail de synergie. En janvier 2010, à Cas Cas, d’autres voix aussi se sont élevées pour l’érection de Podor en Région émanant à la fois du mouvement pour la défense des intérêts de l’Ile à Morphil et d’autres notabilités du département.

Monsieur le Président Macky Sall fait de l’agriculture une des options prioritaires de son mandat et veut s’appuyer sur ce secteur clé, comme véritable levier de développement pour aller vers l’autosuffisance en riz. Aussi le Gouvernement semble prendre l’option de régler définitivement la question de l’autosuffisance en riz.

Il faut une rupture pour arriver à cette ausuffisance alimentaire. Mieux encore, il peut œuvrer au renforcement de la sécurité le long de nos frontières au cas où Podor serait ériger en région administrative. Puisque les potentialités existent, seule une région de proximité pourrait gérer les objectifs assignés à l’agriculture, à l’élevage et aux autres services sociaux de base.

Comment un seul Préfet peut s’occuper de 12 collectivités locales en plus des nombreux services déconcentrés de l’Etat existant dans un département aussi vaste. C’est pourquoi, le Préfet est fréquemment représenté par les Sous-Préfets dans les réunions des Conseils Municipaux. 0ù est la proximité dont on parle tant ?

Sur un autre registre, se sont des problèmes d’encadrement qui se posent avec acuité dans le département. Une seule IDEN pour encadrer 266 écoles élémentaires et 34 collèges d’enseignement moyen. Des lycées ont été créés à la "va vite" sans aucun encadrement. Des structures sanitaires aussi importantes et nombreuses, pour 2 Districts sanitaires seulement et un personnel inexistant, pour ne citer que ces deux services sociaux de base.

Par rapport à la gestion de la frontière Nord, Saint Louis est excentrique comme capitale régionale par rapport aux deux régions limitrophes mauritanniennes (Région du Trarza-Rosso- et Région du Brakna-Aleg). Les arrondissements de MBane et de Thillé Boubacar font face aux arrondissements de Tékane et de Lexeiba 2 (Département de R’Kiz) en Mauritanie. L’arrondissement de Gamadji Saré fait face aux arrondissements de Lexeiba 2 et de Dar el Barka (Tooro- Dpt Boghé). L’arrondissement de Gamadji Saré, la commune de Démette font face au département de Boghé. L’arrondissement de Cas Cas (Lao) et la Commune de Walaldé font face au département de Bababé (Lao). L’arrondissement de Saldé (Yirlaabe-Hébiyabé) fait face au département de MBagne (Yirlaabe-Hébiyabé). Comment voulez vous qu’un seul Préfet à Podor soit disponible pour rencontrer quatre (4) Préfets d’en face, surtout qu’aujourd’hui il y a la menace terroriste, ce qui recommande une administration de proximité ?

Tous les acteurs du département de Podor doivent se lever et adopter la meme attitude que l’honorable député Farba NGom qui clame haut et fort sur tous les toits de faire de son Bosseya natal le 4e département de la Région de Matam comme chef lieu Thilogne. C’est de bonne guerre, la zone étant aussi le fief du résistant Abdoul Bocar Kane.

Pourquoi les députés de Podor, en l’occurrence Moussa Thiam dit Thiambel, Yéta Sow et Me Aissata Tall Sall, ne réagissent ils pas aux préoccupations des populations ? Surtout que cette question d’érection de Podor en région a été agitée depuis des années et je crois qu’ils étaient au Sénégal et, étant élus du peuple et du département, ils doivent s’en préoccuper.

J’appelle les jeunes qui se sont rencontrés à Aram, les femmes qui se sont rencontrées à Podor et les cadres qui se disputent l’occupation du terrain par organisations interposées de taire leurs querelles de faire de l’érection de Podor en région administrative leur priorité au lieu de se divertir par des querelles intestines. Pour arriver à la convergence, il nous faut une région à part pour le développement de notre terroir. Arrêtons les clairons d’autosatisfaction, parlons moins et travaillons plus. Il faut lutter contre l’oubli et le cloisonnement du département entre le département de Dagana et la Région de Matam.

Vous savez mieux que moi que les zones périphériques sont toujours oubliées comme l’a si bien dit le Ministre Thierno Alassane Sall, après avoir roulé entre Podor et Walaldé sur une route à différentes façades, qu’il n’est pas normal que les mêmes terroirs soient souvent oubliés. C’est un sentiment de frustration, donc toute la population doit se mobiliser pour la création immédiate de la Région de Podor, seul salut pour développer le Sénégal.

Djibril BA
Juriste/Environnementaliste
Conseiller rural Boke Dialloube
ardonguiril@gmail.com
00221776439293

Les prochains articles traiteront de la vie politique, économique, sociale et culturelle des quatre (4) arrondissements (10 CR) et des douze (12) communes de la future région de PODOR.

5 décembre 2010

Cote d'Ivoire : la voie de la raison

Après de longues années de crise, la Côte d’Ivoire a pu organiser des élections libres et démocratiques qui se sont déroulées sans incident majeur sous la supervision des Nations Unies et d’autres partenaires du pays.

Les peuples africains étaient en droit d’espérer le retour à une paix durable à l’issue de ces consultations ponctuées par une campagne électorale, somme toute apaisée.

Hélas, le processus électoral s’est grippé lorsque le Président Gbagbo a pris des mesures troublantes susceptibles d’influer négativement sur le scrutin. Le couvre feu décrété, sans raison valable, à la veille du scrutin, les difficultés créées à la CEI pour la proclamation des résultats provisoires furent autant de signaux d’une volonté d’imposer des résultats préfabriqués. La proclamation hâtive par la Cour Constitutionnel de résultats favorables au Président Gbagbo n’a, dans ce contexte, convaincu aucun observateur impartial.

Malgré une prestation de serment précipitée, Laurent Gbagbo est, à présent, un homme isolé qui ne peut espérer bénéficier d’aucun soutien significatif de la communauté internationale dans le hold up électoral que son groupe a minutieusement mis en œuvre.

Le Président Laurent Gbagbo et son parti le FPI sont des partenaires de And-Jëf/PADS depuis plus de deux décennies. Nous l’avons soutenu de toutes nos forces dans le combat contre le régime de Houphouët Boigny et j’ai été le seul chef de Parti présent au 1er congrès légal du FPI. Mais la démocratie a ses exigences et nous n’avons jamais accepté le concept « d’ivoirité » brandi par certaines forces politiques et sociales ivoiriennes.

Nous ne pouvons naturellement accepter aujourd’hui des manipulations frauduleuses des résultats d’un scrutin que le monde entier a suivi en direct avec la plus grande attention. C’est pourquoi, nous adressons nos chaleureuses félicitations au Président élu Alassane OUATTARA dont le patience, la persévérance et l’esprit de responsabilité ont beaucoup contribué à l’évolution positive de la situation en Côte d’Ivoire.

Nous lançons un appel vibrant au FPI et au Président Laurent Gbagbo pour qu’il accepte sa défaite électorale dans la dignité et permette ainsi à la Côte d’Ivoire de tourner définitivement la page des années de crises que ce peuple vient de traverser.

La Guinée Conakry nous a donné, ces derniers mois, une belle leçon de maturité et de responsabilité politiques. Le candidat malheureux Cellou Dallen DIALLO a décidé, malgré les fortes réserves qu’il a formulées, d’accepter sa défaite et de contribuer ainsi à la réconciliation et au maintien de la paix sociale dans son pays.

Pour Laurent Gbagbo, il n’est pas trop tard pour sauver encore l’honneur de la gauche ivoirienne et se réconcilier avec la majorité de son peuple et l’ensemble des partis et pays amis de la Côte d’Ivoire.

Toutes les parties prenantes doivent reconnaitre sans ambigüité la victoire de Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle ivoirienne. C’est ensuite seulement qu’il sera possible d’organiser le dialogue politique nécessaire pour consolider la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire et en finir définitivement avec une crise qui a tant coûté au peuple frère de ce pays.

Landing Savane

Secrétaire général AJ/PADS

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30 novembre 2010

Rapport du Séminaire des jeunes de BENNO

 

Le nouveau bureau de la Coordination de BENNO Jeunes a organisé un séminaire le 28 novembre 2010 au siège de l’AFP. A cette occasion les jeunes ont eu la possibilité de discuter sur le séminaire organisé par les leaders de BENNO SIGGIL SENEGAL ; puis nous nous sommes penché sur la contribution de la jeunesse d'ici les élections de 2012.Le troisième point a été l'occasion des jeunes d’adopter le plan d’action. La journée a été clôturée  par un face à face avec la presse.

Atelier de démultiplication du séminaire des leaders de BENNO

Après l'introduction et de la Coordinatrice des jeunes Fanta Diallo ; Monsieur Abdoulaye Ndiaye prendra la parole. Son exposé s’est fait sur le document présenté lors du séminaire des Leaders de BENNO que nous avons joint à ce rapport.

Les participants prendront la parole pour faire des contributions des suggestions et poser questions. De ce long débat nous pouvons retenir :

- La question sur la Constitution est largement revenue. Des jeunes demandent à ce que la vrai Constitution sénégalaise soit publiée puisque nous ne savons plus laquelle est l’originale après ces multiples tripatouillages de Wade.  Le vœu est que la Commission qui doit proposer la Nouvelle Constitution soit installée dans les plus brefs délais pour que l’opinion publique puisse avoir son mot à dire. 

- Il est nécessaire selon nous que la Mission du Président soit élucidée afin que la durée de la transition soit définie. Les jeunes souhaitent que se président ne se représente plus après la période de la transition et qu’il puisse respecter les engagements retenus pour éviter le virus de 2000.

- Sur la question du régime à adopter nous pensons que la réflexion doit se poursuivre dans nos partis respectifs pour en trouver une solution.

- Nous exhortons aux Leaders de BENNO SIGGIL SENEGAL à trouver un terrain d’entente et de faire bloc avec une Candidature Unique pour que nous puissions triompher nous et les sénégalais au soir des élections de 2012. Par ailleurs nous sommes entièrement disposé à notre sein pour la candidature unique il suffit jusque que des sacrifices soient faits de part et d’autre s’il est évident que c’est le Sénégal qui nous intéresse.

Contribution de la jeunesse pour les élections de 2012

Le camarade Coulubaly présentera ce point sur trois axes :

  • Les préalables : Nous devons nous jeunes que l’on sache d’où nous venons. Voulons-nous le départ de Wade pour dérouler notre plan de sauvetage de notre cher Nation. Si tel est le cas il nous faut nous armer de courage pour défaire Wade par tous les moyens.

  • Historique : De l’époque coloniale à nos jours le rôle de la jeunesse est inscrit en lettre d’or. Le conférencier à tenu à nous rappeler le rôle jouer par la jeunesse dans les événements de mai 1968 ; de 1988 à 2000. Le fait le plus marquant reste les élections locales de 2009 ou la jeunesse est joué un rôle remarquable. Cela se vérifie par leur forte présence dans les communes du pays. Cet engagement reste à perpétrer.

  • Les perspectives : nous sommes la franche la plus importante de la nation. Nous sommes capables de faire et de défaire un président ; il suffit de nous organiser. Il faut susciter un engouement politique nouveau du coté de la jeunesse et les encourager à s’inscrire massivement dans les listes électorales. Les jeunes de BENNO doivent pénétrer l’intérieur du pays de porte en porte pour discuter avec les populations sur la nécessité de faire partir Wade et de l’irrecevabilité de sa candidature.

Section jeunes de la coalition BENNO SIGGIL SENEGAL

15 novembre 2010

La résolution citoyenne républicaine

SENEGAL : Une révolution en marche.

Aujourd’hui que les sénégalais dans leur immense majorité s’accordent sur la nécessité d’en finir avec le régime d’Abdoulaye Wade, de liquider toute possibilité de dévolution monarchique du pouvoir et d’aller vers une nouvelle république, la question du contenu et de la forme des nouvelles institutions de gouvernance démocratique à instaurer doivent faire l’objet de débats au sein du peuple. Il en va de même de la transition nécessaire pour organiser de la meilleure manière le passage de l’ancien au nouveau système à instaurer, de l’équipe qui doit la conduire et plus prés de nous de la question de la présidentielle de 2012 et du type de candidat pour battre Wade.

Donc un débat éminemment politique mais qui est, il ne faut surtout pas l’oublier déterminé par la conception idéologique portée par chaque point de vue. C’est pourquoi il m’a paru important d’indiquer tout de suite que mon point de départ est que la crise que les uns et les autres s’évertuent à mettre en exergue, constitue un aspect de la situation révolutionnaire qui se développe dans notre pays. : la maturation des conditions subjectives perceptible dans le refus des citoyens d’être dirigés comme avant.

« Le temps n’est plus à la manifestation bon enfant, c’est l’indignation et la révolte. Dans les slogans, il est désormais question du départ du chef de l’Etat. La menace de sanction électorale est tout naturellement brandie. Le mouvement est entrain de devenir politique et doit être analysé comme tel. Il a une justification, une capacité de mobilisation et un objectif » observe Mame Less Camara analyste politique (Pop du 08/10/10).

Ce mouvement est la manifestation de la révolution citoyenne en cours qui a déjà choisi sa couleur : elle n’est ni verte ni orange mais rouge couleur des brassards,    rouge couleur du sang du citoyen déjà versé à Kédougou et Pikine.

Ensuite il m’apparait que ce mouvement n’est ni encore homogène, ni coordonné ni dirigé par un quelconque parti ou organisation de quelque classe ou nature que ce soit. Par contre on y trouve le citoyen comme acteur principal à la manière dont il le fut lors de l’insurrection de la Commune de Paris. Mais si à l’époque le combat citoyen pour un nouvel ordre avait permis à Marx et Engels de trouver la réponse à la question de savoir quel pouvoir à la place de la dictature de la bourgeoisie, nous pensons pour ce qui nous concerne ici au Sénégal au 21iéme siècle que la réponse apportée par la révolution citoyenne est le caractère démocratique des nouvelles institutions à instaurer, à la gouvernance à mettre en œuvre et enfin à placer le citoyen au cœur du nouveau système.

L’objet de cette contribution traduit une volonté de clarifier sous quel angle nous aborderons  les questions ci-dessus et d’autres en débat sur le rapport des Assises Nationales, la charte de bonne gouvernance et au sein de Benno : Elle s’articule autour des points suivants :

1°) De la révolution citoyenne

2°) De la Nouvelle République sous le rapport de la révolution en cours avec un rôle prépondérant du citoyen dans la lutte contre la dévolution monarchique du pouvoir pour une démocratie républicaine.

3°) De la transition indispensable pour le passage du système pourri de Wade aux nouvelles institutions avec les questions liées au profil du candidat et de l’équipe qui l’accompagne dans sa tâche.

4°) De Benno et du large front qui doit porter toute cette lutte.

La Révolution

Si Mars 2000 a donné au citoyen la conviction que la carte d’électeur pouvait permettre de renverser un régime anti-démocratique de quarante ans, Mars 2009 lui a donné l’occasion d’administrer un cinglant camouflet au régime libéral wadiste après neuf longues années marquées par la gabegie, la concussion, la corruption, le népotisme et l’impunité.

Si de nombreux Sénégalais ont été déçus par l’alternance, c’est qu’ils ont constaté que le changement tant espéré ne se réalisait pas et que le SOPI n’était qu’un leurre entre les mains du monarque WADE. Pourtant cet ardent désir de changement est toujours d’actualité mais, cette fois il est porté par une forme de révolution jusque là inconnue dans notre pays et qui  se développe dans tous les secteurs de la vie nationale : une révolution citoyenne républicaine

Du caractère Citoyen de la Révolution

Les citoyens expriment de mille manières, dans les villes comme dans les campagnes, leur refus d’être dirigés comme par le passé. Le PS ne l'avait pas compris et cela causa sa perte. Mars 2000 devait constituer l’amorce à l’édification d’un système nouveau démocratique tout le contraire de ce que Abdoulaye Wade a mis en œuvre neuf années durant : le mandat qui devait être somme toute une transition vers une république démocratique fut celui du renforcement du présidentialisme néocolonial à la sauce libérale avec la généralisation de l’affairisme d’Etat, la corruption, l’impunité la plus abjecte. Et pour couronner le tout Wade, conscient depuis Février 2007, que la révolte gronde de partout et que la sanction qui l’attend ne se traduira pas seulement par le renversement de son régime libéral pourri, s’attèle à expérimenter une dévolution monarchique du pouvoir à son fils afin d’assurer ses arrières et éviter de devoir rendre gorge. Peine perdue.

Car aujourd’hui, du citoyen résigné que les politiciens manipulaient à volonté, a succédé un citoyen conscient, responsable et engagé dans la voie de transformation individuelle et collective pour l'émergence d'une gouvernance démocratique et l’instauration d’une nouvelle république. La religion ne peut plus servir de voile pour brouiller la conscience des populations qui se sont appropriées  ce verset du Qur'aan :« Allah ne modifie point l’état d’un peuple tant que [les individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux. »S.13 V. 11.

Ainsi faut-il comprendre le sens des manifestations de rejet du régime libéral wadien déferlant des hameaux les plus reculés aux grands centres urbains (Dakar, Thiès, St-Louis, etc.) en passant par les cités religieuses donnant l’occasion aux citoyens d’exprimer leur colère par des brassards rouges et des marches pacifiques dont certaines violemment réprimées avec mort d’hommes, notamment à Kédougou et Pikine.

C’est cela la marque d’une révolution en cours et elle a pris la forme d’une révolution citoyenne et elle ne pourra  ni être divertie ni être dévoyée parce qu'elle est le résultat d’une prise de conscience citoyenne qui a tiré les leçons de Mars 2000 articulées à celles du coup  fourré de Février 2007. Pour preuve, malgré les menaces et autres manœuvres de déstabilisation du régime libéral, les conditions de la jonction des forces  politiques et citoyennes ont pu être réunies et ont permis la convocation et la tenue des Assises Nationales d’une part, de l'autre la mise en place de la grande coalition Bennoo Siggil Sénégal qui a infligé au régime libéral de Wade la retentissante raclée de Mars 2009.

Du caractère Républicain de la Révolution

C’est encore cette révolution citoyenne qui a exprimé de façon éclatante le rejet par le peuple sénégalais de la volonté d’Abdoulaye Wade et son régime libéral pourri d’instaurer la monarchie au Sénégal. En cela cette révolution citoyenne a également un caractère républicain.

On peut considérer que la lutte pour l’alternance avait impliqué le mouvement citoyen, qui s’exprimait essentiellement à travers des structures telles que les ONG, les ASC, les mutuelles, les syndicats autonomes mais également la presse privée etc. Et la finalité de la lutte pour l’alternance s’articulait autour de deux grandes revendications : la satisfaction de la ‘demande sociale’ et le départ de Diouf tandis que la nature du pouvoir à instaurer et son mode de gestion passait nettement au second plan. Quand bien même  les partis regroupés dans le pôle de gauche ont fait référence à un régime parlementaire, nulle part cela n’a fait l’objet d’un débat approfondi débouchant sur sa déclinaison claire et nette avec ses garde- fous et autres contre-pouvoirs pour empêcher toute possibilité de dévoiement.

Ainsi depuis Mars 2000, un nouveau cycle a vu le jour avec d'une part la volonté affichée dés 2001 par Wade de renforcer les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République à travers le référendum pour une nouvelle constitution. De l’autre l’exercice solitaire et patrimonial du pouvoir qui permit à Wade de se séparer sans état d’âme de ses principaux alliés et souteneurs et de se donner les coudées franches pour dévoiler enfin  le visage hideux du libéralisme qu'il cachait aux sénégalais: enrichissement illicite supersonique, boulimie et spéculation foncières, liquidation des sociétés nationales et enfin manœuvres pour la dévolution monarchique du pouvoir au profit du fiston !

Mais ce nouveau cycle a également révélé le caractère culturel  de la révolution citoyenne qui, de ce fait et à l'instar de la révolution culturelle prolétarienne, s'assimile à une révolution politique qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Et pour ce qui concerne notre pays, à ce moment précis de notre histoire le citoyen lambda a pris conscience qu’il ne peut plus être gouverné par ceux qui en ont la charge aujourd’hui et qu’il faut changer cette situation .

Le citoyen ne veut plus d’un Président-Buur, omnipotent et omniscient à l’image de Dieu.

Le citoyen n’a que faire d’un gouvernement-Nguur,

Le citoyen n'accepte plus un Parlement-Dagi Buur.

Dans ce système libéral où tout appartient à Buur-Président , la République, de chose-publique est devenue Alalu-Buur ;alors Buur d'en disposer à sa guise et tout  naturellement décide d'en faire une monarchie qu’il doit léguer à son fils !

Inacceptable pour le citoyen. Et la résistance s’est organisée, la révolte a éclaté et la révolution a pris corps. Le port du brassard rouge est la hantise des responsables libéraux dans leurs déplacements à travers le pays. Les manifestations violentes éclatent à Matam, à Kédougou puis Pikine, comme pour relayer Dakar où, cependant les ambulants vont remettre au goût du jour les émeutes mémorables de 88. Et ce n’est pas fini, car au moment où le pouvoir cherche une issue aux événements de Vélingara, voilà que Sedhiou s’embrase ! Pour quand et où le prochain foyer ? Allah seul sait.

Au plan politique, le boycott des législatives de février 2007 fut une manifestation notable de la défiance politique à l’encontre du régime libéral wadien et la lutte pour l’unité de l’opposition en direction des élections locales de 2009 a donné naissance à deux coalitions : le Front Siggil Sénégal et l’Initiative Citoyenne pour la République / Benno qui ont scellé leur unité d’action dans le cadre de Benno Siggil Senegal. Cette coalition, en battant à plate couture  Buur, Doomi Buur  et leurs Dag dans l’essentiel des collectivités locales a gravement compromis le projet de dévolution monarchique du pouvoir au Sénégal. Mais vigilance, rien n'est gagné d'avance, le plus dur est devant.

L’autre fait majeur de cette défiance politique et civile demeure la tenue des Assises Nationales organisées par un engagement sans faille et une mobilisation exceptionnelle de millions de citoyens sénégalais qui ,dans une « dynamique non partisane et constructive » à travers des « consultations citoyennes », ont œuvré à l’élaboration « d’une vision’ nouvelle pour le Sénégal, à la ‘définition des valeurs et principes qui doivent guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République. »

De la Nouvelle République

Mais entendons bien. Il  ne s’agit point de renforcement de la République sauce libérale sous la coupe de Wade et Cie, que non. Ce qui est posé aujourd’hui c’est la rupture avec cette république monarchique wadienne pour l’émergence d’une nouvelle république citoyenne et démocratique pour non seulement en finir avec le projet monarchiste de Wade mais également rompre avec les républiques de type ancien, néocolonial et présidentialiste que nous avons  connues de 1963 à 2000.

C’est là la tâche principale de la révolution citoyenne républicaine en cours et dont la force motrice est constituée par le large front politique citoyen et populaire dont les premières victoires ont été les Assises Nationales, Bennoo et Mars 2009. Cette dynamique doit être organisée renforcée et entretenue jusqu’au bout c'est-à-dire l’instauration de cette nouvelle République citoyenne démocratique et populaire au service du citoyen et non plus à la merci de messies marchands d’illusions et de pouvoiristes chasseurs de butins. C'est possible au regard de la réalité et de  la configuration du nouveau mouvement citoyen composé de jeunes, de femmes, de paysans, d’ouvriers, d’artisans, d’étudiants mais aussi dorénavant de capitaines d’industries, d’artistes de renom, de grands dirigeants sportifs qui chacun dans leur domaine résistent et marquent leur refus de cautionner les lubies monarchistes wadiennes.

Le citoyen est conscient qu’aujourd’hui avec sa carte d’électeur il peut changer la donne ; il ne ‘demande’ plus qu’on l’aide, mais exige le respect des engagements pris par les dirigeants  quitte à aller jusqu’à la confrontation. Cette nouvelle citoyenneté ne se suffit plus de la ‘satisfaction de la demande sociale’, elle pose la nécessité de rendre compte et de sanctionner.

Le citoyen de type nouveau dans la nouvelle république ne pourra plus se contenter d’élire des représentants à qui il délègue un pouvoir qui de fait ne lui appartient pas en tant que simple électeur. Dans la République citoyenne et démocratique, le citoyen détient une parcelle de pouvoir qu’il met en association avec celles de ses compatriotes citoyens pour constituer le pouvoir citoyen populaire qui est sous leur contrôle .Et ce n'est pas tout, ils se dotent des moyens de retirer ce pouvoir en cas de nécessité : c’est l'innovation majeure du nouveau système : de simple détenteur de bulletin de vote pour élire , le citoyen nouveau devient détenteur du pouvoir de révoquer l’élu.

Jusqu’à nos jours ‘Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple’ a été totalement vidé de son sens car de fait il s’agit du ‘pouvoir des représentants, par les représentants, pour les représentants’ : le peuple ne servant que de faire-valoir est en réalité, comme le citoyen qui était électeur-spectateur, le dindon de la farce. La révolution républicaine a pour objectif entre autres de changer cet état de fait en consacrant le statut du citoyen détenteur de pouvoir de révocation. La superstructure en charge de ce pouvoir est la nouvelle république citoyenne qui n’est plus une ‘chose publique-alalu buur’ mais ‘un bien’ du peuple citoyen ‘momeelu askan’ en tant que mutualisation du ‘bien’ de tous les citoyens. Ainsi chacun est concerné par la gestion du ‘bien public’ pour le ‘bien public’et alors :

Lu askan wi moom, kenn du ca def lula neex

Ku nekk  sàmm ko daf lay war

Aar ko daf lay war

Yaxanal ko daf lay war

Dans cette nouvelle république citoyenne qui prend un caractère social :

le Président =Njiitu Askan la du Buur.

Le gouvernement = Kurelu jawriñ yi la du nguur

Parlement = Pencu Askan wi la du dag yi

République = Repibilig askan wi la du alalu buur

Enfin dans cette nouvelle République la Constitution ne se limitera plus entre autres à traiter de l’éligibilité et de l’inéligibilité des candidats mais aussi et surtout de leur révocabilité. Ainsi nul ne sera au dessus de la loi et l’impunité ne saurait prospérer car du Président de la République au dernier fonctionnaire, du Président du Parlement au dernier élu, tout détenteur de pouvoir peut être révoqué en cas de manquement passible de cette sanction.

Ces transformations sont le fruit de la Révolution Culturelle Citoyenne Républicaine que vit notre peuple de façon peut être diffuse voire confuse et c’est admis que tout ne se réalisera pas en un tour de main. D’où la nécessité d’une période de transition pour nettoyer les écuries d’Augias, installer les nouvelles institutions et engager la mise en œuvre des consensus issus des Assises Nationales, des séminaires de Bennoo, du comité de suivi et des autres dynamiques axées sur la recherche de voies et moyens pour abréger les souffrances des populations d’ici 2012 et s’atteler à reconstruire  notre pays.

A suivre…..

Bougouma MBAYE

Secrétaire général du département de Pikine

Membre du bureau politique chargé du financement de l’AJ/PADS

18 septembre 2010

Landing Savané à Menphis - Tennessee

Dans le cadre de sa tournée aux USA, le Secrétaire Général Landing Savané a séjourné à Memphis, Tennessee du 7 au 15 septembre 2010 à l’invitation de l’ONG américaine CAAP. INC,  active dans l’encadrement des jeunes et la lutte contre la drogue et l’alcoolisme.

Durant son séjour, le Secrétaire Général Landing Savané s’est familiarisé avec les différents  programmes de l’ONG CAAP. INC. Il a aussi été reçu à la Chambre de Commerce, au Collège Universitaire de Memphis et par Elaine Turner représentante de Sister Cities International.

Il a rendu visite à l’imam africain américain Rachad Chérif, guide religieux  respecté par la communauté américaine musulmane de Memphis. Le Secrétaire Général s’est aussi rendu à la résidence de SerigneTouba où il a sacrifié à la prière de la korité le vendredi 10 septembre, puis il est allé à la mosquée de l’Imam Baba DEME.

Le Secrétaire Général a été par ailleurs invité à diner par les camarades de l’APR qui se sont félicité des rapports fraternels qui existent entre le Président de l’APR Macky Sall et le camarade Landing Savane. Ils ont affirmé leur détermination à travailler dans Benno Siggil Senegal pour le départ de Abdoulaye Wade.

A Memphis de nombreux compatriotes (hommes et femmes) ont adhéré au parti et une direction provisoire a été mise en place.

Le Maire de Memphis Tennessee Ac Wharton Jr et le conseil municipal de la ville ont solennellement délivré le titre de citoyen d'honneur de la ville de Memphis à Landing Savané. A la demande l’honorable Reginald Tate Sénateur de l’Etat, le Sénat de l’Etat du Tennessee a délivré au Secrétaire Général le titre de citoyen honoraire de l’Etat.

Le camarade Landing Savané a été particulièrement sensible à toutes ces marques de considération qui lui ont été manifestées et il a chaleureusement remercié les autorités de la ville de Memphis et de l’Etat du Tennessee.

Le camarade Secrétaire Général s’est  rendu  au Musée Martin Luther King de cette ville où ce valeureux militant des droits de l’homme a été assassiné. Il a visité aussi les sites dédiés à Elvis Presley ainsi que le grand fleuve Mississipi qui traverse les Etats Unis  du nord au sud. Le camarade Secrétaire Général a enregistré avec intérêt les nombreuses  informations sur l’histoire de la ville, notamment dans la lutte contre l’esclavage, en particulier sur les activités du Under Ground Rail Road.

A l’issue de son séjour à Memphis, le Secrétaire Général Landing Savané a invité les autorités rencontrées à visiter le Sénégal. Il a félicité et remercié nos compatriotes et nos camarades de Memphis pour l’accueil de qualité qui lui a été réservé.

Enfin, le Secrétaire Général Landing Savané poursuit son périple américain jusqu’au 05 octobre 2010.

La fédération AJ/PADS des USA

28 juillet 2010

Communiqué

Le Secrétariat exécutif politique de And-Jëf/PADS s’est réuni le mercredi 28 Juillet 2010 à la permanence nationale à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant¨:
       1 - Vie du parti
       2 - Situation nationale
       3 - Divers
Abordant le premier point le SE s’est réjoui des initiatives prises par le Mouvement national des femmes pour l’élargissement de la base sociale du parti. Le SE encourage les femmes du parti à œuvrer avec leurs sœurs et camarades membres des mouvements citoyens et des autres partis de Benno Siggil Sénégal au renforcement de la mobilisation pour prendre en charge leur propre destin.
Le SE félicite par ailleurs les députés du parti pour leur brillante prestation lors des séances consacrées à la crise énergétique et aux inondations. Pour le SE, les réponses servies par les ministres de l’énergie, de l’intérieur et de l’urbanisme à la représentation parlementaire ont fini de prouver aux Sénégalais que les crises actuelles ne trouveront pas de solutions dans le système actuel.

Pour le SE, dans un moment critique comme celui que nous vivons, le salut se trouve dans la lutte, c’est pourquoi And-Jëf/PADS salue et soutient les actions énergiques déclenchées par les populations de Mbour, de Kaolack, de Dakar et de sa banlieue confrontées aux coupures d’électricité. Le SE exige  que toute la lumière soit faite sur tous les actes de torture commis au cours de cette dernière période et sur les cas de décès.
Le SE condamne avec la dernière énergie les attaques tous azimuts portées contre le journaliste Abdou Latif Coulibaly dont le seul tort est d’avoir mis à nu les tares du régime de Wade. Le SE exprime sa solidarité totale à Latif Coulibaly et à tous ceux qui luttent pour l’instauration de l’Etat de droit au Sénégal.
Le SE a appris avec beaucoup de regret le départ de Jëf-Jël de la coalition Benno Siggil Senegal et la création de la coalition Benno Taxawal Sénégal par ce dernier.
Le SE lance un appel pressant aux organisations de Benno Siggil Senegal pour la préservation de l’unité de notre coalition et la promotion d’un dialogue constructif avec toutes les forces politiques et sociales opposées au régime de Wade afin garantir la victoire du camp du peuple en 1012 par la constitution d’un large front démocratique.
Le SE se félicite de la dynamique enclenchée par Benno Siggil Senegal à travers une série de mesures dont l’organisation prochaine d’une marche pour contraindre le gouvernement à mettre fin aux délestages et coupures intempestives d’électricité et à régler le problème récurent des inondations.

Le SE appelle les militants du parti à redoubler d’efforts pour élargir l’audience de And-Jëf/PADS au sein des populations et renforcer leurs capacités de résistance et de combat face aux agressions répétées du pouvoir aux abois.


Fait à Dakar le 28 Juillet 2010
Le  Secrétariat Exécutif

16 juillet 2010

Pour l'unité, pour la victoire

Ces derniers temps le régime a accentué insidieusement le recours à la répression à travers tout le pays. A Vélingara, face aux jeunes, à Dakar-Soumbédioune face aux pêcheurs, à l’Hôpital Aristide le Dantec face aux internes, à l’Université Cheikh Anta Diop face aux étudiants et à Mbour et à Kaolack face aux protestations des jeunes contre les coupures d’électricité,  les forces de l’ordre ont utilisé leur arsenal répressif, tuant un jeune pêcheur à Soumbédioune blessant et arrêtant de nombreux manifestants. Les jeunes de Vélingara ont été injustement condamnés à des peines de prison ferme allant jusqu’à un an.
Mais rien n’y fait, le mécontentement ne cesse de grandir dans la banlieue dakaroise et même au cœur de la capitale. Les Imams de Guédiawaye se font entendre de nouveau sur la question des coupures d’électricité mais aussi sur les inondations qui ont déjà commencé et par rapport auxquelles le pouvoir a accumulé échec sur échec et propose à présent une solution qui serait pire que le mal en voulant faire des sinistrés des banlieues, des réfugiés dans leur localité.
Malgré cela, Abdoulaye Wade semble plus que jamais décidé à continuer de diriger notre pays comme son entreprise personnelle en multipliant les tours de passe-passe destinés à enrichir les membres de sa famille et ses collaborateurs les plus proches pour concrétiser son dessein, qu’il ose maintenant évoquer publiquement, de faire de son fils Karim, son successeur.

Dans le contexte actuel où de gros nuages s’amoncellent dans le ciel politique du pays, les dissensions et autres polémiques stériles qui se sont développées dans Benno Siggil Senegal doivent être jugulées au plus tôt et l’unité doit se renforcer pour faire face aux provocations répétées du pouvoir et se tenir fermement aux côtés des populations excédées par l’arrogance du pouvoir en place.
Les fournitures d’eau et d’énergie sont des questions sur lesquelles, en cette période d’hivernage, et à l’approche du mois béni du ramadan, il ne saurait être question d’accepter l’inacceptable. Les militants de Benno Siggil Senegal, leurs dirigeants en tête, doivent exiger de Wade qu’il  cesse de dépenser, en pure perte, les milliards de notre budget national sans pour autant produire le moindre résultat. Benno Siggil Senegal doit aussi travailler avec les autres forces démocratique à faire respecter le droit constitutionnel des populations à manifester et soutenir ceux qui sont injustement arrêtés, inculpés et éventuellement condamnés par les tribunaux.
Dans le secteur de l’énergie de graves accusations sont formulées contre les responsables au niveau le plus élevé. Une corruption endémique est dénoncée dans le secteur devenu particulièrement budgétivore alors qu’aucun progrès significatif n’est fait et que les consommateurs continuent de payer une note de plus en plus salée pour des services de plus en plus virtuels. Seule la voie de la protestation empruntée par les populations peut arrêter l’actuelle descente aux enfers.

Du fait que le pouvoir est de plus en plus isolé et désemparé, le Président Wade n’hésitera pas à élaborer de nouveaux plans et de nouvelles stratégies pour réaliser ses sinistres desseins. Le peuple exige, plus que jamais, l’unité de Benno Siggil Senegal, son unité de combat autour des difficultés quotidiennes des populations et son unité de vue, par la concertation, sur l’avenir du pays afin de déjouer les manœuvres quotidiennes de Abdoulaye Wade qui ne désespère  pas de sauver son projet de dévolution monarchique du pouvoir d’un naufrage de plus en plus inéluctable aux yeux des observateurs avertis.
En direction des élections à venir, l’unité de vue et la coordination efficace des activités de l’opposition sont le moyen le plus sûr de faire face au régime et de battre son candidat à l’élection de 2012.

Déjà, Benno Siggil Senegal a fait, avec les partenaires de notre pays une avancée significative sur la question du fichier électoral dont l’audit est prévu et doit être mené avec le maximum de rigueur et de professionnalisme.
D’autres questions importantes doivent retenir l’attention de l’opposition :
•   La constitution consensuelle qui est en préparation doit être finalisée.
•   Le programme de gouvernement prévu sur la base des conclusions des Assises Nationales doit être mis au point.
•   Un accord électoral doit être conclu par lequel les parties prenantes de Benno Siggil Senegal et de la société civile doivent
s’engager à faire voter au 2ème tour en faveur du candidat de l’opposition le mieux placé et ce dernier une fois élu, devra mettre en œuvre une gouvernance concertée du pays pendant son mandat réduit à cinq ans (05).
•   Un Front pour la Régularité et la Transparence des Elections (FRTE) doit être mis en place à tous les niveaux : de la communauté rurale et de la commune, au département, à la région et naturellement au niveau pour garantir la transparence des élections.

La mise en place de ces outils de lutte ne peut s’accompagner de querelles et de polémiques vaines au sein de la grande famille de l’opposition. Cela  est  à l’évidence, la voie la plus indiquée pour assurer aux populations des conditions de vie plus décentes et une nouvelle alternance politique en février 2012.
Vive l’unité de Benno Siggil Sénégal pour la victoire en 2012.

Landing SAVANE
Le 16/07/2010

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